Mon rêve, c'est...

Séléna se mordit la lèvre inférieure et détourna son regard.

-"Comme si c'était grâce à toi…"

Même si elle devait avouer qu'il n'avait pas complètement tord, l'avouer devant lui, était difficile à avaler.

-"Sauver…des vies?"

Séléna relâcha complètement ses barrières devant l'absurdité qu'elle venait d'entendre.

-"Qu'est-ce que tu racontes encore ?
C'est toi qui m'as dit que je devrai être mal à l'aise si je savais vos projets.
C'est toi qui m'as donné lieu de penser du mal de toi... "

Ayato passa sa main dans ses courts cheveux bruns, les décoiffant un peu.

"C'est la vérité. Je ne mens pas, je n'en vois pas l'intérêt. Je t'ai dit que ça te mettrait mal à l'aise de penser autant de mal de ce que je faisais parce-qu'au final, ça ne ressemblera pas à tout ce que j'ai dû faire pour en arriver là."

Il s'approchait encore un peu plus de Séléna, le carnet de croquis toujours en main.

"Je suis désolée. Je ne peux rien dire de plus sans Kyô. Nous sommes associés sur ce coup-là. Il ignore que je t'ai raconté tout ça alors... déjà, je sens que je n'ai pas été équitable envers lui puisqu'on avait un accord."

Il posa sa main libre sur la joue de Séléna en souriant.

"Tu ne me crois pas?"

Séléna plongea son regard dans le regard profond d'Ayato.

-"Pourquoi me l'as-tu raconté si tu avais un accord?
Quelle en est la raison?
Tu n'étais pas…obligé d'en raconter autant..."

Séléna frissonna au contact de la main froide d'Ayato.

-"Te croire…Je serai tentée de dire que je ne crois que ce que je vois mais…c'est faux…
J'ai l'impression que tu te joues de moi…Je ne sais pas ce que tu cherches à faire Ayato."

Séléna avait prononcé son prénom sans s'en rendre compte.

-"Mais…pour le moment, disons que je te crois…"

Réalisant qu'elle l'avait appelé par son prénom, Ayato pris Séléna dans ses bras. Sincèrement touché qu'il soit enfin appelé par son prénom. Il avait fini par abandonner cette idée, tout le monde l'appelant Mura-sempai. Il lâcha ensuite Séléna, gardant toujours le carnet dans sa main.

"Pourquoi me jouerais-je de toi? Dis-moi quel serait l'intérêt. Tu penses que le fait que je t'ai parlé de ça me soit utile? Tu as raison mais ce n'est pas pour une raison dite "mesquine". Tu le sauras un jour mais pas aujourd'hui."

Il se pencha et de sa main libre baissa légèrement le col de Séléna pour déposer des baisers frissonant dans le cou de la jeune fille.

Séléna fut très surprise par la réaction d'Ayato. La prendre si soudainement dans ses bras, la déstabilisa un peu.

-"Un jour…Je vois"

Séléna ferma les yeux lorsqu'elle sentit les lèvres d'Ayato des baisers sur son cou.

-"Je peux savoir ce que tu fais Ayato?"


Séléna était partagé entre l'envie qu'il arrete et qu'il continue.
Mais elle devait bien garder en tête ce qu'il lui avait dit plus tôt.

Ayato eut un petit rire amusé avant de continuer. Il posa le carnet de croquis sur le fauteuil à côté pour poser son autre main sur la hanche de Séléna.

"Je fais ce dont j'ai envie. Si tu étais contre, ne m'aurais-tu pas déjà repoussé? Je ne vais pas tarder à partir alors j'avais envie d'un peu de tendresse avant de m'en aller surtout que j'avais été très déçu d'être interrompu."

Ses baisers remontaient peu à peu sur le visage de Séléna pour venir s'échouer aux coins des lèvres de la jeune fille, Ayato préférant son accord pour continuer son chemin jusqu'à ses lèvres.

Séléna ouvrit ses yeux et regarda attentivement Ayato.
Appréciant qu'il attende son accord, elle passa ses bras autour du cou du jeune homme, rejetant loin derrière sa raison.

-"Humhum…t'en que tu ne me laisses pas encore un…"

Séléna n'acheva pas sa phrase et posa doucement ses lèvres sur celle d'Ayato.
Celui-ci réagit immédiatement, et commença par l'embrasser doucement.

Ravi que Séléna se laisse finalement faire, il souriait en déposant de doux baisers sur ses lèvres.

"Tu n'as qu'à te venger."

Peu à peu, il passait sa main sous son top en lycra, caressant ainsi le bas de son dos.

*Il vaut mieux que j'arrive à me contrôler cette fois-ci. Je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui mais j'ai pris goût à ces lèvres exquises...*

Séléna entrouvrit doucement ses yeux, plongeant son regard dans celui du jeune homme.

-"Quelle bonne idée…et tu seras obligé de le laisser apparent.
A chaque fois que tu reviendras, je t'en referai un…"

Séléna frissonna au contact des mains d'Ayato sur sa peau.
Glissant ses mains sous sa chemise, elle laissa balader très doucement ses mains le long de son dos. Le sentant frissonner à son tour, Séléna eut un petit sourire.

Ayato eut un petit rire amusé.

"Oh, oui, bien apparant. Mes collègues de boulot risquent d'en être verts. En plus, certains d'entre eux fantasment secrètement sur les étudiantes. Je vais provoquer la jalousie, hohoho. Je suis un peu dingue, n'est-ce pas?"

Remontant ses mains dans le dos de Séléna, celle-ci tressaillit légèrement.

"Tu as recommencé.
-Héhéhé, je suis un champion de vitesse à ce jeu-là."

Ayato venait de dégraffer le soutin-gorge de Séléna d'une seule main, comme la dernière fois. Il ne pouvait pas s'en empêchait, ça l'amusait. Puis ainsi, ses mains n'aurait plus d'obstacle.

Séléna eut un petit rire.


-"Un peu? Je te trouve modeste là…Ne me tente pas Ayato…
Il n'en faut pas beaucoup pour que je te le fasse…"

Séléna arrêta le mouvement de va-et-vient de ses mains lorsqu'elle sentit son soutien se détacher encore une fois.

-"Tu considères ça comme un jeu…Pas moi…
Rattache le Ayato.
-Non
-Et pourquoi ?
-Parce que
-Ce n'est pas une réponse parce que…"

Ayato ne la laissa pas achever, il la colla contre lui et l'embrassa langoureusement.

Ayato la désirait de plus en plus, savourant chacun de ses baisers. Si quelqu'un venait tout couper d'un coup comme Ayaka la dernière fois, il sentait qu'il ferait un malheur, même si c'était Kyô. Mais celui-ci répliquerait avec indifférence qu'il sont dans son bureau.

"Vas-y, fais-le moi. Mon cou n'attend que ça tout comme étrangement, mes lèvres attendent chacun de tes baisers aussitôt qu'il y en a un qui s'achève."

Il décida finalement de rattacher le sous-vêtement de Séléna mais rien à faire, il n'y arrivait pas. Il savait facilement le détacher mais pour le remettre, c'était une autre histoire.

Séléna déboutonna encore quelques boutons de la chemise qui était entre ouverte.
Se haussant sur la pointe des pieds, Séléna effleura tout d'abord le cou d'Ayato, avant d'y déposer de légers baisers dessus. Pressant doucement ses lèvres sur un endroit visible de son cou, elle lui fit exactement la même chose…et décida d'en faire un deuxième par la même occasion.
Descendant ses lèvres un peu plus bas, elle y deposa quelques baisers,et remonta après à la recherche des lèvres d'Ayato.

-"Cadeau…et interdiction d'accord?"

Séléna se colla un peu plus à Ayato, se fichant éperdument du fait qu'il n'arrivait pas à refemer son soutien.

Ayato échangeait encore de langoureux baisers avec Séléna lorsque sa montre se mit à sonner le changement d'heure.

*Oh non... pas maintenant.*

Il n'y fit pas attention et décida de rester un tout petit peu plus, resserrant son étreinte, sentant la chaleur du corps de Séléna.

La sonnerie retentissait, Ayato ne sembalit pas désireux de partir. Sentant qu'il resserrait son étrainte, Séléna glissa ses mains jusqu'à sa nuque pour la lui caresser.
Leur baiser se fit nettement plus insistant, ne voulant ni l'un ni l'autre arreter.

Séléna remonta sa main jusqu'à ses cheveux, essayant de faire abstraction de la sonnerie qui s'en donnait à coeur joie.

Ce fut peine perdue. Si seulement sa privation de l'audition était un peu plus développée, elle aurait pu se concentrer sur les sensations que lui faisait Ayato. Ce fut alors qu'ils n'entendirent plus aucun bruit. Elle n'entendait même plus le vent qui soufflait auparavent.
Surprise, Séléna arrêta le mouvement de ses mains.
Jetant un coup d'œil sur son bras droit, elle vit les arabesques de couleur qui étaient réapparues. L'autre n'avait rien.

*Etonnant…que dois-je en conclure…*

Elle vit également Ayato, légèrement haletant, la regarder avec surprise.

-"Il s'est passé quoi ?


Séléna, les lèvres légèrement gonflés par le baiser, secoua sa tête d'incompréhension.

-"Euh…j'ai juste pensé que c'était dommage que ma privation de l'audition n'était pas développée comme ça la sonnerie ne nous aurait pas trop ennuyée…mais…euh"

Séléna, qui était toujours dans les bras d'Ayato, cligna des yeux, en voyant les branches frapper contre la fenêtre.

-"Je n'y comprends rien…"

Il n'y avait plus aucun bruit, pourtant, tous les deux s'entendaient parler...c'était comme si tous les autres bruits avaient été engloutis.

Ayato analysa la situation. Il lâcha Séléna et toqua sur le bois verni encadrant la cheminée. Aucun son n'en sortait.

"Nous n'entendons que le son de nos voix. Le bruit existe mais la privation est sur nous."

Il regarda sa montre.

"Je suis en retard, il faut que j'y aille mais si je n'entend que nos deux voix, ça risque d'être problématique. Ne t'en fais pas, ce n'est pas ta faute, ce n'était pas intentionnel... du moins, pas vraiment."

Il regarda Séléna, attendant qu'elle comprenne d'elle-même ce qu'il s'était passé.

Séléna, mal à l'aise, regarda ses ballerines, toute penaude.

-"Désolée, Ayato…
J'éviterai de penser à des choses futiles dans certaines situations."

Se sentant tellement coupable, elle s'approcha de la fenêtre et regarda à l'extérieure.

*Quelle idiote…ne pas être capable de contrôler ses pouvoirs.
Je ne les mérite pas…Je ne suis même pas digne de mes parents…*

Il n'en fallut pas plus pour que la privation stoppe.
Une branche claqua bruyamment contre la vitre, la faisant sursauter.

-"Eh bien …
Te voilà, libéré…Tu peux donc retourner en toute tranquillité…"

Ayato remis ses lunettes sur les yeux et arriva derrière Séléna pour la prendre dans ses bras juste avant de partir.

"A plus tôt que tu ne le penses."

Il déposa un dernier baiser dans son cou et quitta la Salle du Conseil pour se diriger à la Salle à Manger aller voir Kyô pour lui dire au revoir, comme il faisait toujours.

[==>Salle à manger]

Séléna attendit que la porte se ferme pour frapper contre la fenêtre de son poing.
La vitre craqua sous la violence du coup, laissant apparaître un trou. Le vent s'y engouffra faisant voler les papiers du bureau.

-"Zut ! Zut ! Zut !"

Séléna regarda avec affolement l'état du bureau.
Réfléchissant à toute allure pour se souvenir du sort de réparation, elle se rendit compte qu'elle avait un trou noir.

*Mais ce n'est pas possible…Andouille !
Voyons…calmons nous…et réfléchissons…*

Séléna ferma les yeux et respira profondément. Posant sa main à plat sur la vitre, Séléna murmura la formule qui lui revenait. Les arabesques de son bras prirent forme dans l'espace et allèrent caresser la vitre. Ouvrant les yeux, Séléna constata que la vitre était réparée.
Soupirant de soulagement, elle fit de même pour ranger la pièce.
S'assurant qu'il n'y avait plus aucun papier qui traînait par terre, Séléna attrapa son carnet de croquis et se rendit dans sa chambre, pensivement.

[=> Chambre de Séléna]

[<==Salle de Duel]

Comme Ayaka l'avait espéré, le divan était en plein soleil à cette heure de la journée. Elle retira ses chaussures et s'y allongea. C'était très confortable. C'était là-dessus qu'elle était restée la fois où elle était tombée malade l'hiver dernier et que Kyô avait dû s'occuper d'elle parce-qu'il avait perdu à la courte-paille. Elle ferma les yeux et trouva peu à peu le sommeil, allongée telle une princesse endormie attendant le baiser de son prince charmant pour la réveiller.

[<==Laboratoire]

En ouvrant la porte de la Salle du Conseil, Kyô remarqua tout de suite la présence d'Ayaka sur le divan. Il s'approcha d'elle pour voir si elle dormait, elle était effectivement endormie, bien au chaud au soleil.

*Comme un lézard...*

Cette idée le fit sourire. Lorsqu'elle était endormie, Ayaka semblait sans défense et fragile alors qu'elle était comme une menace une fois réveillée. Kyô poussa les cheveux qu'elle avait sur le visage du bout de ses doigts. Il décida de s'asseoir sur le sol, dos au divan et de continuer de lire le livre que lui avait donné le professeur de Potion. Il trouvait cet ouvrage très intéressant et regrattait un peu de s'y être prit un peu tard dans l'apprentissage de cette matière.

"Kyô...
-Quoi?"

Il se retourna vers elle mais elle dormait toujours.

*Elle m'appelle dans son sommeil... Elle trouve même le moyen de me harceler dans ses rêves.*

Il se mit à sourire en secouant légèrement la tête et se remit à la lecture. Une fois qu'il en eu assez, il se leva et alla poser le livre sur son bureau. Depuis son arrivée, le soleil avait bougé. Maintenant, seules les jambes d'Ayaka étaient éclairées. Kyô s'approcha d'elle doucement et s'accroupit pour être à sa hauteur. Il la regarda dormir un instant puis approcha lentement son visage du sien. Il éfleura un baiser finalement un baiser sur sa joue et se releva pour aller s'asseoir à son bureau et composer un numéro de téléphone qu'il connaissait par coeur. Il chuchotta pour ne pas réveiller Ayaka.

"Allô?
-C'est Kyô. Pourriez-vous me passer ma grand-mère, je vois prie?
-Oh! Le jeune monsieur! Je vais la chercher tout de suite."

Il n'eut pas à attendre longtemps avant l'arrivée de sa grand-mère.

"Allô, mon petit? Que t'arrive-t-il pour que tu m'appelles?
-Rien du tout, j'avais envie de parler.
-Pourquoi chuchottes-tu?
-Ayaka s'est endormie dans la Salle du Conseil, j'ai la paix tant qu'elle dort.
-Et de quoi voulais-tu parler?
-En fait, j'espérais que tu trouverais un sujet de conversation.
-Que se passe-t-il? Ce n'est pas ton genre tout ça.
-Je sais mais je change, petit-à-petit. Le monde est en constante évolution, les gens le sont aussi.
-J'en suis ravie. Les préparatifs se déroulent bien?
-Oui, nous avons déjà terminé. Et Mura-sempai passera probablement te voir dans la journée.
-C'est déjà fait, il vient juste de partir. Tu as vu son cou? Il a l'air de bien s'amuser.
-Oui.
-Il m'a transmis une lettre d'Ayaka.
-C'est ce qu'elle m'a dit. Que te disait-elle?
-Elle me parlait de toi tout du long."

Kyô haussa les sourcils et entrouvrit la bouche, apparemment très surpris mais surtout très touché. Il tourna les yeux vers la princesse endormie et se mit à sourire en fermant les yeux.

"J'ai vraiment été très contente d'avoir eu de tes nouvelles, ne serait-ce qu'indirectement. Rien que dans sa lettre, j'ai pu voir à quel point c'était une jeune fille très gentille.
-Oui... mais il peut lui arriver d'être tout l'inverse.
-Oh, pas avec toi en tout cas.
-Tu parles, elle m'a déjà giflé trois fois.
-Hohoho! Ils ont le sang chaud chez les Nanami.
-Oui.
-Te gifler toi... hohoho! c'est hilarant! J'adore cette petite...
-Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle...
-Et qu'éprouves-tu envers elle?"

Ayaka ouvrit légèrement les yeux, entendant les chuchottements de quelqu'un. Au téléphone, ce ne pouvait être que Kyô. Encore un peu dans le cirage, elle ne bougea pas, ouvrant juste les yeux pour se motiver à se lever.

*Je me demande combien de temps j'ai dormi.*

Elle entendait un peu la conversation de Kyô.

"Ayaka?... Oui, je l'aime, si c'est ce que tu sous-entends."

Plus que surprise, Ayaka tomba du divan.

*Qu'est-ce qu'il a dit?!?!?!?!*

Elle ne pouvait s'empêcher d'être toute rouge.

*Cette fois-ci, il n'est pas soul... ça veut dire que...?!*

Elle leva les yeux vers Kyô en essayant de se relever mais elle était tellement tremblante qu'elle n'y arrivait pas. Il s'était levé de son siège, le téléphone toujours à l'oreille, pour voir ce qu'il se passait. Lui aussi était en train de virer au rouge.

"Allô, Grand-Mère? Oui, c'est ça, tout-à-fait. Au revoir."

Ayaka baissa la tête, se cachant avec ses cheveux.

*J'ai dû mal entendre, oui, c'est ça!*

Kyô se rasseya sur son siège de bureau en ouvrant le livre qu'il avait emprunté au professeur de Potion. Ayaka ne savait pas vraiment qui dire.

Kyô cachait son visage tout rouge derrière le livre qu'il faisait semblant de lire.

*Aurait-elle... tout entendu?!*

Il ne savait pas quoi penser et n'était pas assez à l'aise pour aborder la conversation. Il fit alors comme si de rien était en retant bien blanqué derrière son livre.

"Tu es enfin réveillé?
-O-oui...
-Je n'ai pas osé te réveiller. Tu ronflais et tu grinçais des dents, je n'avais pas envie de prendre le risque de prendre un coup en te réveillant.
-Quoi?! C'est pas vrai! Je fais pas ça quand je dors."

Quelque chose vint heurter le livre et tomba à plat sur le bureau. C'était une des baskets fines d'Ayaka. Il se mit à sourire.

*Ce qu'elle peut être succeptible. Je plaisantais et elle l'a pris très à coeur.*

Pendant un instant, il avait réussi à dissiper le malaise entre eux. Ayaka se leva et approcha du bureau pour venir récupérer sa chaussure qu'elle enfila rapidement. Il baissa le livre de son visage pour laisser voir ses yeux. Elle lui tira la langue en rétorquant que c'était un menteur.

Ayaka fixa le livre. Il portait sur les potions.

"Tu te mets enfin à la Potion?
-Oui. Va-t'en te préparer, il est déjà tard.
-Tu ferais mieux d'y aller aussi."

Elle lui tourna le dos, repensant à ce qu'elle avait entendu.

("Oui, je l'aime")

Cette affirmation laissait à Ayaka une sorte d'impression bizarre. En y repensant, elle sentait son coeur battre à vive allure.

*Hé, coeur! On se calme!*

Elle entendit Kyô se lever de son siège. Ils se fuyaient du regard.

"A tout-à-l'heure si on se croise.
-Oui."

Puis ils quiyyèrent la salle ensemble, allant chacun de leur côté.

[Kyô==>Chambre de Kyô]
[Ayaka==>Chambre d'Ayaka]